Des Assises à la loi LOM
Des Assises à la loi LOM, des grandes orientations et des défis à relever
Le 19 septembre 2017, Élisabeth Borne, ministre en charge des Transports, lançait les Assises nationales de la mobilité, socle de la future loi d’orientation des mobilités.
Ce grand débat national qui a rassemblé élus, associations professionnelles et syndicales, ONG, entreprises privées et grand public a eu pour objectif de faire émerger de nouvelles solutions de mobilités plus propres, plus autonomes, plus connectées et plus solidaires. Prochaine étape : la loi d’orientation des mobilités qui sera discutée au 2ème semestre 2018.
La mobilité au cœur des engagements du président de la République
« Le combat que je souhaite engager pour les années à venir, c’est celui des transports du quotidien. La réponse aux défis de notre territoire n’est pas aujourd’hui d’aller promettre des TGV ou des aéroports de proximité à tous les chefs-lieux de département de France, mais c’est bien de repenser, de réarticuler les mobilités du XXIe siècle, la capacité à rejoindre le point le plus pertinent pour une ville qui n’est pas toujours la capitale. Ce qu’il nous faut penser, c’est autre chose pour demain ; ce sont les investissements pour ces nouvelles mobilités, c’est notre organisation collective pour ces nouvelles mobilités ; c’est les corrections à tous ces dysfonctionnements, ces engorgements qui aujourd’hui gâchent le quotidien de tant de nos concitoyens ».
Discours du Président de la République
Emmanuel Macron, Rennes, le 1er juillet
2017
Des grandes orientations et des défis à relever
Six groupes de travail, dont le LMI, ont réuni élus, experts, entreprises, administrations, acteurs de la mobilité, ONG, syndicats, avec pour mission de récolter des données et des témoignages et de formuler des recommandations pour faire évoluer les politiques publiques dans chacun de leur domaine. Ces quatre mois de débats, ont nourri le rapport du groupe de travail « mobilités solidaires » selon quatre orientations stratégiques :
– Changer de paradigme, à savoir considérer la mobilité dans sa finalité d’accès aux services et aux activités afin de réduire les déplacements.
– Mobiliser et faire confiance aux acteurs des territoires en créant des instances de dialogue et une animation de proximité pour favoriser les initiatives locales, citoyennes et les expérimentations sur la mobilité au sens large.
– Faciliter l’accès de tous à la mobilité.
Le rapport propose d’aller vers une information « inclusive » sur les solutions de mobilité existantes. Cette information, doit être accessible à tous : numériquement mais aussi via des plateformes téléphoniques de services et des relais de proximité dans chaque bassin.
– Cibler l’effort collectif de solidarité sur les publics et territoires plus fragiles.
Le rapport met l’accent sur l’aide à la transition et au déploiement d’offres alternatives en particulier pour les personnes et territoires les plus vulnérables, sur la nécessaire connectivité numérique mais également sur la coopération entre métropoles et territoires périurbains…