Agir en temps de crise #2
La crise que nous traversons doit nous permettre d’agir dans un esprit de coopération, dans la réflexion sur le processus de reconstruction des économies et de la nécessaire transformation de nos modèles de consommation et des modèles productifs associés…
Lorsque la France en aura fini avec cette pandémie, tous les territoires n’en garderont pas le même souvenir.
Cette crise nous invite à repenser notre façon de nous déplacer pour concilier mobilité et responsabilité sanitaire et écologique. Comment faire coïncider les déplacements avec l’enjeu de la transition écologique, à une époque où le secteur du transport est montré du doigt pour son impact environnemental ? Le moment est sans doute venu de faire évoluer nos pratiques, la façon dont nous envisageons nos déplacements et plus encore, notre modèle de fonctionnement économique.
Comment faire du local, un point d’appui clé, pour la relance du pays ? Comment capitaliser sur l’effort de solidarité, réparer les territoires et redonner à chacun l’élan qui nous permettra d’engager des transformations durables et reconstruire une société plus juste pour les humains et notre planète. Un simple effort de relance ne serait pas approprié à la nature et à l’ampleur des problèmes que nous traversons actuellement.
Pour le second numéro de notre newsletter « Agir en temps de crise », nous vous proposons de poursuivre la découverte des initiatives menées par les acteurs de notre écosystème. Comment passe-t-on d’une idée à l’action ?
C’est précisément le sujet de notre premier article : quand l’intelligence collective produit la solution. Il illustre parfaitement cette nécessité « d’agir » en temps de crise, ou comment le partage de connaissance de plusieurs membres du LMI produit en un temps record un dispositif concret et efficace, baptisé : « des véhicules solidaires pour l’emploi ». Vous découvriez à la lecture de l’article ce qu’il advient lorsque les besoins des uns rencontrent les solutions des autres et comment à travers ce dispositif, se dessine une « méthodologie » qui ne demande qu’à être essaimée !
En ce temps de déconfinement progressif et de reprise des déplacements nous nous sommes également intéressés aux mobilités partagées : comment les acteurs des mobilités solidaires se sont-ils adaptés et surtout comment préparent-ils l’après ? C’est à lire dans comment les mobilités partagées solidaires traversent-elles la crise ?
Parmi celles et ceux qui se sont retrouvés en première ligne dans la gestion de la crise sanitaire, il y a bien évidemment les élus locaux. En écho au thème de la « ruralité » des 6e Rencontres de la Mobilité inclusive, nous vous proposons dans Ruralité : relancer l’économie par le local, un entretien avec Cédric Szabo, Directeur de l’Association des Maires Ruraux de France. L’AMRF propose de faire du local au point d’appui clé pour la relance du pays.
Enfin, en ces temps où la notion même de « mobilité » est sans cesse réinterrogée, l’article de Gérard Hernja : Penser la mobilité à partir de l’Éducation, traite de l’une des priorités du LMI, celle de l’apprentissage de la mobilité et propose de « passer de l’apprentissage et de l’enseignement des pratiques de mobilité à l’Education à la mobilité ».
A Thuillières, la vie associative continue : Retrouvez le témoignage de Philippe Géhin Associatif et mobilité à la campagne : « Je fais ma part ! »
Bonne lecture !
Prenez soin de vous et à très vite.
Valérie Dreyfuss, Déléguée générale du LMI