Rapport d’activité du LMI : agir pour une mobilité plus inclusive
En 2016, le Laboratoire publiait son « plaidoyer pour une mobilité inclusive » avec une ambition forte : replacer la mobilité au coeur du débat public. Mission réussie.
Après les Assises de la mobilité auxquelles le Laboratoire a apporté son expertise, la loi d’orientation des mobilités vient tout juste d’être promulguée le 24 décembre et publiée au Journal officiel. Cette boîte à outils de 189 articles constitue-t-elle une réponse forte aux fractures et aux injustices que connaissent les territoires, mais aussi au choix de société que nous voulons pour nos prochaines générations ? Des questions fondamentales, alors que le droit à la mobilité est un droit générique qui régit tous les autres droits.
Tout autant mobilisé, le Laboratoire agit au quotidien sur les territoires, soutenu par des acteurs publics, privés, de la société civile pour réfléchir, partager des expériences pour apporter des réponses concrètes et co-constructives et faire émerger des solutions pérennes et accessibles à tous.
Définitivement, le LMI est entré dans une nouvelle phase et publie à cette occasion les grands axes de sa réflexion : « Agir pour la mobilité inclusive » : quatre priorités pour accompagner les usagers et les territoires dans leurs projets de mobilités, mais aussi pour préparer à ce qui signifiera « être mobile » dans le monde de demain.
Car agir pour la mobilité inclusive, c’est non seulement appréhender la mobilité dans sa globalité en incluant en amont toutes ses dimensions : sociale, économique et cognitive, mais c’est aussi replacer la mobilité au croisement des grandes mutations sociétales en cours, qu’elles soient écologiques, numériques, économiques, politiques ou démographiques.
À nous tous de modeler l’avenir que nous voulons.
Valérie Dreyfuss
Déléguée générale du LMI